L'atypique a un rapport au temps compliqué.

 

Ses journées ne sont jamais assez longues, le temps passe trop vite.

C’est comme s’il y avait une urgence à vivre liée à la peur de pas avoir le temps de tout faire.

Cela génère une forme d’angoisse et de stress.

 

« J’aime faire plusieurs journées en une, je ne prends pas le temps de vivre : Tout doit être optimisé. Je déteste perdre mon temps ».

 

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Toujours pressé, son esprit souhaite avancer à grand pas.

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Or, il faut du temps pour passer du rêve au projet, du projet à la réalité.

Il est important de respecter son corps pour éviter blessures, maladies, accidents, burn-out.

La vérité c’est que le temps est ton allié.

 

--> Rien ne justifie d’être dans cette urgence permanente (hormis l’arrêt cardiaque hein 😉 )

 

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Il a peur de rater sa vie

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et en ce sens l'impatience est une notion inconfortable à accueillir.

C'est comme une démangeaison insupportable qui le fait bouillir de l'intérieur.

Il n’a alors qu'une envie : décharger la frustration en faisant quelque chose, n’importe quoi plutôt que de rester là à ne rien faire.

Et c'est souvent à ce moment qu’il se sabote.

 

--> Quand nous agissons de façon impulsive, guidés par une émotion pressante plus qu'une véritable stratégie, nous compromettons le projet qui nous tient tant à cœur.

 

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Combler la peur du vide, la peur du rien

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L'atypique va s’inventer 3 milliards de trucs à faire pour combler une espèce de vide qui lui permet d'éviter le chaos intérieur. Il donne une raison d’être aux choses pour donner une cohérence et un sens à ce que l’on vit.

 

Il coche les cases, se donnant l'illusion d'une vie pleine et remplie.

 

Et pourtant, il ressent toujours ce vide intérieur, cette absence de sens.

 

Alors il en rajoute, il en rajoute, jusqu'au jour où son corps dira stop, car finalement il n y a que cette solution pour le freiner et lui faire prendre conscience que c’est trop.

 

Il ne prend pas le temps de vivre. Et, dans son culte de la performance et de l’optimisation de soi-même, il se comporte en mode machine.

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Il se coupe de ses émotions et se dissocie de son corps.

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--> C’est une vérité qui dérange beaucoup mais pour aller mieux, il faut du temps.

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Et comment aller mieux quand tu ne prends pas le temps de vivre ?

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La merveilleuse illusion de croire que sa vie est riche car elle est bien remplie.

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Astuces

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--> Finis toujours une tâche avant d’en commencer une autre sinon tu auras impression de n’avoir rien fait à la fin de la journée.

Exemple : Je décide de passer l’aspirateur, je m’aperçois qu’il est nécessaire d’arroser les plantes, en allant chercher l’eau, tiens j’ai oublié de mettre la machine …. Au final l’aspirateur n’est pas passé et on s’est dispersé sur plein d’autres choses avec cette désagréable sensation d’avoir rien fait

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--> La veille au soir, détermine les 3 actions prioritaires pour le lendemain

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L’idée est de moins t’éparpiller 😉 pas de te rajouter de la pression.

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--> Crée une note «  Never or Later » dans ton smartphone.

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Avec toutes les idées qui fusent à la seconde dans ton cerveau, même superman ou superwoman serait en difficulté pour toutes les réaliser.

Consigne tes idées dans cette note mémo et fais le tri en fin de semaine (ben oui sinon elle sera trop longue 😉 )